martes, 19 de julio de 2016

Emporte-Moi

Llévame


A Paris, la nuit, Pigalle s'illumine
En París, de noche, Pigalle se ilumina
Les clients des bars ont des mauvaises mines
Los clientes de los bares tienen mal aspecto
Sous les lampes crues
Bajo las lámparas crudas
Les sourires se fardent
Las sonrisas se maquillan
Dans un coin, éperdus
En una esquina, perdidos
Deux amants se regardent
Dos amantes se miran

Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici
Llévame lejos, muy lejos de aquí
Emporte-moi là-bas dans ton pays
Llévame allá, en tu país
Arrache-moi de ce monde où je vis
Arráncame de este mundo en donde vivo
Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici...
Llévame lejos, muy lejos de aquí...

A Paris, la nuit, les coeurs vieillissent vite
En París, de noche, los corazones envejecen rápidamente
Sur le seuil des bars, des lèvres vous invitent
Sobre el umbral de los bares, labios que te invitan
Sous les lampes crues
Bajo las lámparas crudas
Des souvenirs grimacent
Los recuerdos hacen muecas
Dans un coin, éperdus
En una esquina, perdidos
Nos deux amants s'enlacent
Nuestros dos amantes se abrazan

Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici
Llévame lejos, muy lejos de aquí
Emporte-moi là-bas dans ton pays
Llévame allá, en tu país
Arrache-moi de ce monde où je vis
Arráncame de este mundo en donde vivo
Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici...
Llévame lejos, muy lejos de aquí...

Au petit matin le ciel devient tout rose
De madrugada el cielo se vuelve muy rosa
Le quartier s'éteint, c'est l'heure où l'on arrose
El barrio se apaga, es la hora en que se riega
Au dernier bistrot
En el último bar
Le patron fait la gueule
El patrón pone mala cara
Une femme au bar chantonne toute seule
Una mujer en el bar cantando sola

La-la-la...
La-la-la...
Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici...
Llévame lejos, muy lejos de aquí...

 Letra: Jacques Plante,
Música: Francis Lai, mayo 4 1962.


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